Le changement de pape nous a permis de défendre notre foi et nos convictions. Merci Patrick pour ce témoignage ....
Deuil de notre pape
patrick - 08:18pm Apr 26, 2005
Patrick de Livois Ingénieur civil, 28 ans. p2livois@yahoo.fr Bruxelles, le 5 avril 2005
Objet : décès du saint-père Jean-Paul II
Mesdames et Messieurs de la RTBF et participants de l'émission, Je vous écris afin de vous faire part de mon indignation face à la médiocrité de vos reportages et émissions sur la mort du souverain pontife. Tout au long du week-end du 2-3 avril, la RTBF s'est démarquée par la pauvreté de ses programmes et de ses intervenants.
Rétrograde ? Le président d'une association laïque (dont nous nous demandions bien quelle était la pertinence de sa présence en un tel moment) affirmait que Jean-Paul II avait été rétrograde. Rétrograde ? La RTBF l'est en tout cas. Les personnes qui ont défilé sur votre plateau ont vraiment montré l'image d'une Eglise usée, préférant mettre en avant leurs philosophies tiédasses de penseurs plus ou moins libres, plutôt que de montrer l'image d'une Eglise joyeuse et vivante : ce que l'Eglise de Jean-Paul II est en vérité. Comment la RTBF fait-elle ses choix d'invités ? Elle les tire au sort ? Comment peut-on être à ce point à côté de la plaque ? Il vous suffisait d'interroger quelques jeunes de la génération Jean-Paul II, plutôt que le Chanoine Houtart dont la doctrine ressemble plus à celle de Marx qu'à celle de l'Evangile, et à d'autres prêtres décatis plus protestants que catholiques. C'est leur droit d'avoir des pensées protestantes, mais lorsqu'il s'agit des funérailles du chef de l'Eglise Catholique, il convient d'inviter les personnes appropriées. Pour citer une exception qui confirme la règle, l'abbé Pierrart était le seul intervenant convenable. Mais revenons à l'Eglise d'aujourd'hui. En tant que jeune de la génération Jean-Paul II, je le clame haut et fort, ayant participé aux JMJ de Paris, Rome et Toronto, que cette génération n'a pas 15 ou 30 ans de retard, mais plutôt 15 d'avance, car elle suit le chemin qui mène à la vraie Vie, celle que l'on donne pour aimer les autres, à travers cette quête incessante de l'Amour de Dieu ; cette Vie qui nous fait voir pleinement la vocation divine de l'homme. Effectivement, nous sommes loin de la culture de mort actuelle avec toutes les remarques d'une bassesse inégalée : « il est contre l'avortement, il est contre l'euthanasie, il est contre la pilule... » Nous sommes tout simplement POUR LA VIE. Nous voyons un trésor en chaque être qu'il soit vieux ou difforme, et affirmons que la vie de l'Homme doit être respectée de sa conception à sa mort naturelle ; la vie est belle, la vie est un mystère, la vie est un don : tout homme est une histoire sacrée. Quand à la sexualité, nous considérons que c'est une chose merveilleuse, mais nous ne sommes pas des animaux, nous avons une intelligence qui nous permet de choisir le bien; la société d'aujourd'hui encourage tous les jeunes à pratiquer la sexualité de plus en plus tôt ; des jeunes qui deviennent de plus en plus égoïstes en cherchant à assouvir leur désir passager ; ils sont dans une logique « je te prends pour moi » ; mais nous, jeunes de la générations Jean-Paul II, nous sommes dans celle « je me donne à toi » ! Incomparable ! Voyez-vous, Messieurs et Mesdames de la RTBF, le Pape Jean-Paul II nous a montré un chemin à suivre, certes très exigeant, mais il savait qu'il était bon pour l'Homme. Ce chemin, nous sommes libres de le suivre ou non. Nous, jeunes catholiques de Belgique nous réclamant de Jean-Paul II, essayons de le suivre et pouvons témoigner de la beauté de ce chemin !! Chemin que nous suivons librement ! Parlons-en de la liberté car aujourd'hui cette notion est mal comprise c'est le moins qu'on puisse dire. La liberté n'est pas faire ce qu'on a envie de faire (le plus rapidement possible), de se faire plaisir et jouir dès que l'on en a envie... la liberté, la vraie liberté, c'est choisir de faire le bien, en toute responsabilité. Cette liberté apporte la joie et la paix intérieure ; loin de tout égoïsme, nous découvrons peu à p